1er juillet du 11 octobre!
J'ai déménagé! Voici ma nouvelle adresse : spaces.msn.com/mamzelleprosee
:) À tout d'suite!!! :)
J'ai déménagé! Voici ma nouvelle adresse : spaces.msn.com/mamzelleprosee
:) À tout d'suite!!! :)
C'est l'histoire de Loulou Lapierre
Une p'tite mère ben ordinaire
Qui travaille à temps partiel
Comme femme de chambre dans un hôtel
Elle endure dans son p'tit deuxième
La vie triste d'un H.L.M.
Et des matinées toujours blèmes
Elle a pas vingt-cinq ans
Et déjà trois enfants
De deux pères différents
Qui se sont évanouis dans l'air
En la laissant dans' misère
Sans pension alimentaire...
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapière
Qui aime autant se dire
Qu'au fond, la vie est pas si pire...
'Est accotée a'ec un pouvlo
Un pauvre type toujours paqueté
Qui joue aux jeux vidéos
En glandant rien de ses journées
Y dort tous ses après-midis
Pis l'soir y part a'ec ses amis
Pour faire la rumba toute la nuit
Y déteste les enfants
D'ailleurs y'é engueule tout l'temps
Pis il pète les plombs à tout bout d'champ
Mais quand elle y parle de l'larguer
Y s'met à la supplier
Comme un minable sans fierté...
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapière
Qui aime autant se dire
Qu'au fond, la vie est pas si pire...
Quand elle en a son voyage
De sa vie remplie d'nuages
Elle vient chez nous s'boire une tisane
Loin du tapage et d'la chicane
On rit, on jase de nos problèmes
On chiale un peu contre le système
Qui favorise toujours les mêmes
En s'disant qu'un matin
Étant donné qu'on s'aime ben
On devrait partir au loin
Et dans un éclat d'rire
A' finit toujours par me dire
Que ça pourrait pas être pire!
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapière
Qui aime autant se dire
Qu'un jour, on va ben s'en sortir
L'amour c'est comme les photos, ça se développe dans le noir.
-----L'amour c'est comme la grippe, ça s'attrape dans la rue et ça se finit au lit.
L'amour c'est comme le rugby, ça commence par une touche, ça finit par un plaquage.
-----L'amour c'est comme le jardinage, ça commence par une pelle et ça finit par un râteau.
L'amour c'est comme le feu, au début il est timide, ensuite il s'enflamme, et enfin il s'éteint.
-----L'amour c'est comme du cristal, il est difficile à trouver mais facile à briser.
L'amour c'est comme une rédaction, le plus dur c'est l'intro.
-----L'amour c'est comme la drogue, sauf que l'amour on en pleure, et la drogue on en meurt.
L'amour c'est comme l'orage, ça commence par un coup de foudre et ça se termine par un vent.
-----L'amour c'est comme la guerre, ça commence toujours par une déclaration.
L'amour c'est comme la chimie, 2 corps pour une réaction.
-----L'amour, c'est mon âme qui s'ouvre sur un désir de te serrer contre moi.
L'amour naît dans un regard, vit dans un baiser et meurt dans une larme.
-----L'amour c'est savoir que lorsqu'on est triste
--------Le seul qui puisse nous consoler est celui qui nous a fait du mal.
L'amour est une règle, le sexe est un jeu
--------Alors oublions les règles et jouons aux jeux.
-----L'amour ne s'attend pas, il se prend.
Qui suis-je ? Je suis moi.
Quel âge me donne t-on ? Plus jeune que mon âge réel
Signe du zodiaque ? Vierge
Qui me connaît le mieux ? Boris, mon chien en peluche.
La chose la plus importante dans ma vie ? La famille et les amis.
Je porte toujours... La chaîne en or que ma mère m'a donné à Noël l'an dernier.
Je suis la plus heureuse quand... je suis satisfaite de ce que j'ai écrit.
Le lundi matin, je suis... en histoire de l'art à 10h20.
Mes yeux sont... bruns-verts
L'objet que je préfère... mon portable.
Des piercings ?Deux trous dans l'oreille gauche, un dans l'oreille droite.
Des tatouages ? Non.
La première chose à laquelle je pense en me levant le matin... Quel jour, quels cours?
Le défaut qui m'excède chez les autres...Je-sais-tout.
Des remords ? Faut bien de temps en temps.
Un accident de voiture ?Oui,mais c'est pas moi qui conduisait.
Sujet de conversation détesté:La politique,ma vie amoureuse, C.
Timide ou extravertie ? De plus en plus extravertie.
Quelque chose que les gens ignorent à mon propos... mon petit doigt est mutant:)
La ville que je préfère ? Québec
Pour me détendre, j'aime... écrire, prendre un bain...
Ma plus mauvaise habitude... Je ronge mes ongles.
La première chose que je regarde chez quelqu'un, c'est... ses yeux
Quelque chose dont je peux me passer... mon ordi.
Mon plus gros défaut ?Je ne suis pas un modèle de patience...puis j'm'inquiète facilement!
Ma plus belle qualité ? Je suis compréhensive, je pense, et j'ai beaucoup d'imagination :)
Sous mon lit, se cache... des monstres :)
- Desserts préférés :
Le Gâteau-Forêt noire :):)
- Fruits préférés :
Kiwi, mangue, grosseille, pêche :)
- Bonbons préférés :
Les oursons en gélatine et les Cherry Blasters.
- Parfum de thé préféré :
J'en prends pas beaucoup!
- Petit-déjeuner idéal :
Un chocolat chaud avec de la mousse comme au Cochon Dingue puis des crêpes avec de la cassonade préparées par ma belle Pat :)
- Plats préférés :
Comment choisir? Euhm...les souvlakis avec des p'tites patates grecques.
- Restaurants préférés :
Pas souvent...mais...subway pis les mets chinois!
- Ce que je ne mangerai jamais :
Des gros vers blancs.
- Chocolat blanc, au lait, ou noir :
Noir, sans aucune hésitation. Et le plus noir possible.
- Ma cuisine du monde préféré :
Italienne...puis grecque, pour les patates :)
Brûlée vive par le souffle du dragon
Les yeux remplis de larmes qui se tordent
Comme les flammes en corps à corps
Trahie par les roses, le coeur barbouillé
Et la danse si belle des deux lunes
N'éclipsant que la chanson d'une si laide espérance
Que la mort est douce pour celle qui crève
Le givre la gagne trop lentement, trop lentement
Plus jamais, plus jamais, l'étreinte brûlante
L'hiver est tombé; et le dragon dans cette blancheur
De son souffle ardent , l'une embrassa, l'autre calcina
L'été s'est levé et ils brûlent tous deux dans la noirceur
Pour toujours, pour toujours, la morsure froide de la mort dévorante
Que la vie est amère pour le coeur transpercé par le glaive
Illuminant la mélodie naïve de l'ignorance
Et la langueur des soleils sans fortune
L'élue des ronces, les doigts immaculés
Ses lèvres n'étaient que boîte de Pandore
Elle sent son dernier sourire se distordre
L'âme glacée par le souffle du dragon.
Il était un petit dragon
Déja avalé par le feu
Endormi dans une froide saison
Il se mourait peu à peu
Il avait rêvé de grands soleils
Tantôt bleus, tantôt rouges
Blotti dans sa chaleur au réveil
Il était glacé jusqu'aux os
Il avait voulu des clairs de lune
Même argentés, même noirs
Observant de son oeil neptune
Il ne voulait plus rien voir
Il était un petit dragon
Si triste était-il d'avoir aimé
Crachant sa dernière respiration
Il est mort d'avoir trop rêvé.
J'ai rêvé que j'étais en résidence pour le CÉGEP , que ma colocataire de chambre était dans le même programme que moi et qu'on allait toutes les deux chez Dollorama s'acheter des gugusses inutiles. Elle avait acheté un espèce de plat en plastique qui n'en était pas un en même temps.Moi, comme elle m'a empêché d'acheter quelque chose de pratique, je me suis dégoté un dinosaure à consistance molle, debout sur deux pattes, la gueule béate. Un tyranosaure rex, selon mes grandes connaissances en matières de dinosaures.
«Je vais le mettre sur ma table de chevet!
De retour à la résidence, qui, pour une raison inconnue, était adjacente à l'hopitâl,je me suis effectivement endormie sous le regard terrifiant à trente cennes du Tyranosaure Rex. Je me suis réveillée à six heures quarante, sans réveille-matin, juste ironiquement parce qu'on avait dit qu'on devait dormir tard. Je ne me suis pas cogné l'orteil contre ma table de chevet puisque je n'en ai pas et je ne me suis pas fait mordre par un dinosaure en allant chercher le journal puisqu'ils ne font pas tellement partie de la faune par ici. Le climat est trop froid. Juste une couple de temps en temps, pendant la saison touristique. En téka.
Chers amis,
Comme vous êtes presque tous partis à l'extérieur, je ne peux plus vous entretenir aussi fréquemment de mes nombreux rêves loufoques et à signification trop souvent inconnue. Mais ne vous inquiétez pas. Vous en serez pas privés de ces grands rêves philosophiques tels que ''Envers la boîte à malle, mon père me pourchassait à haute vitesse à bord d'un déodorant Lady Speed Stick aux fruits de la passion brillant motorisé qui tournait sur la molette'' ou encore ''Chez Canadian Tire, ma mère et moi lavions des becycles et attrapions des commis à l'aide d'hameçons tout ce qu'il y a de plus tranchant''. Je sais que je vous ouvre l'appétit et il serait cruel de cliquer sur ''poster'' tout de suite. Pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici un nouveau rêve philosophique, fraîchement extrait de ma cervelle endormie.
Soupe au ruban
Ne me demandez pas comment je suis arrivée chez-eux, mais j'étais attablée avec mon prof de français et sa femme. Je me souviens que mon prof de français était en face de moi et que leurs enfants couraient autour de la table. Par contre, je ne me souviens plus où était placée sa femme. C'était comme si elle était tantôt à gauche, tantôt à droite, comme diffuse dans les airs. La nappe était rouge et les couverts étaient gris argent. Il y avait de grands verres à vins minces comme des stars hollywoodiennes. Vides. On mangeait de la soupe dans de petits bols blancs. Dans cette soupe rosée plutôt claire, il y avait de grosses nouilles à mi-chemin entre le noeud et le tire-bouchon. Les paroles étaient rares et le silence coulait dans nos gorges en même temps que le bouillon presque sans saveur. Entre deux cuillérées de soupe( les cuillères étaient rondes et immenses, de celles que je déteste), je me suis mise à apercevoir de petites choses rectangulaires et rouges. Ignorant ses intruses, je continue à manger ma soupe. Puis, à l'aide de ma cuillère, je coupe une énorme nouille et j'y découvre au centre un ruban rouge roulé sur lui-même et emmêlé comme une pelote tout à la fois. Sans aucune retenue, je plonge les doigts dans ma soupe et je commence à extirper le ruban de la nouille. Me voilà qui tire là-dessus avec la joie d'un boucher qui tire sur un intestin de porc. J'ai jamais été boucher, mais il me semble qu'ils doivent faire ça le sourire aux lèvres. En tout cas. Émerveillée, je sortais ça de ma soupe avec les yeux d'un enfant au cirque. Mon ancien prof de français et sa femme, bien assise cette fois,avec sa cuillère d'argent bien serrée dans sa main droite,me regardaient et je n'étais aucunement gênée. J'ai dit un petit jeu de mots affreux, une petite blague stupide à propos de mon geste quelque peu inusité et j'ai entendu dire mon prof que ''c'était normal'' juste avant de me réveiller.
Je tiens à écrire un petit message même s'il est tard et que je sais que je vais cailler demain matin en écoutant Tarzan ( siiiiii et seulement siiii la grand-mère m'appelle et je prie pour qu'elle ne me téléphone pas). Comme à tous les jours que le bon dieu ammène, je suis allée garder ce petit garçon si adorable et si mesquin à la fois, et après l'avoir trimballé dans tout le quartier en bicycle...
-Lui, au milieu de la rue- Mais là ça marche pu parce que j'ai breaké!!!
-Moi tirant sur le guidon- C'est parce que t'as breaké. Dans ce temps là, on te donne une p'tite poussée...Pédale, là!
-Lui, reparti de plus belle- Ah , mais va-t-en là!
...On s'en va au parc....
-Moi, montrant un tracteur à pelouse dans le parc-Regarde, y'a un monsieur qui tond la pelouse du parc!!!
-Lui-Mais pourquoi il tond la pelouse?
-Moi- Ben...parce que c'était le temps de la faire...
-Lui- Mais, mais, mais, où c'est qu'il l'a eu son tracteur, le Monsieur?
-Moi- Ben...il l'avait chez eux...C'est son métier de tondre les pelouses...Tsé, si t'es plombier t'as une affaire pour découcher les toilettes ben lui y'a un tracteur à pelouse.
-Lui-Mais comment y'a faite pour l'avoir son tracteur? Explique-moi!!!
-Moi- Yé allé l'acheter dans un magasin de tracteur je suppose là....
-Lui-Mais, mais, mais, comment y'a faite pour aller au magasin de tracteur?
-Moi de plus en plus exaspérée- Y'a pris son auto...oubedon son vieux tracteur...
-Lui- Quel vieux tracteur? Mais explique-moi!
-Moi iritée- Ben il a acheté un tracteur dans un magasin de tracteurs pour pouvoir faire la pelouse et il la tond aujourd'hui, voilà!
-Lui- Mais pourquoi il la tond aujourd'hui?
-Moi prenant une grande respiration-Parce qu'il l'a pas faite hier!
-Lui chignant-Non! C'est pas pour ça!
-Moi- C'est pourquoi, alors?
-Lui frustré- C'est parce que, c'est parce que...moi je suis tanné, tanné d'abord.
Cette scène se termine sur ses bras en croix, presque en larmes, qui se sauve à la course( suis-moi pas!). Pauvre petit. C'est difficile la vie. Tout ça est à cause du gazon qui pousse.